Autolbiographie d'un yogi

Publié le par ruinat

Un livre à lire

 

Autobiographie d’un yogi

 

 

Paramahansa Yogananda

 

 

L'ombre et la lumière se sont évanouies, les voiles d'affliction se sont évaporés, Les joies passagères ont fui comme des voiliers rapides, le mirage des sens n'existe plus pour moi. Maladie ou santé, haine, amour, vie ou mort, ombres vaines à l'écran de la dualité - tout cela n'est plus. Sarcasme, éclats de rire, mélancolie funeste, ont fondu dans un seul océan bienheureux. La méditation, cette baguette magique, Vient d'apaiser l'orage de maya. Passé, présent, futur, ne sont pour moi qu'un éternel présent: le Moi omniscient. [...] Samadhi - béatitude au-delà de toute expression ! Tu n'es pas un état inconscient, vain produit de quelque chloroforme mental; tu élargis, ô Samadhi, le champ de ma conscience par-delà les limites de mon corps mortel, jusqu'aux ultimes frontières de l'Eternel !

 



Vie et oeuvre de Yogananda

 

Yogananda est né le 5 janvier 1893 à Gorakhpur, en Inde du Nord-Est, sous le nom de Mukunda Lal Ghosh. Le nom de Yogananda ("béatitude par le yoga") lui a été donné en 1914, et le titre de Paramahansa (("cygne supérieur", le cygne étant le véhicule de Brahma) en 1935.
Ses parents, Bengalis tous les deux, ont été très tôt des disciples de Lahiri Mahasaya. Sa mère lui fait connaître le
Mahabharata et le Ramayana. Les phénomènes surnaturels ne tardent pas à accompagner sa vie. En 1901, à 8 ans, atteint du choléra asiatique que les médecins ne savent pas guérir, sur le conseil de sa mère, il s'agenouille devant le portrait de Lahiri Mahasaya (mort en 1895), et est bientôt "enveloppé par une vive lumière" qui se répand aussi dans la pièce. "La nausée et les autres symptômes disparurent; je me sentis guéri".

 

 

Après avoir terminé ses études secondaires, dont il dit lui-même "Je ne prétends pas y avoir mis du zèle", il rencontre, après avoir eu de nombreuses visions, son Maître Sri Yukteswar, qui lui dit: "Enfin, mon enfant ! Que d'années je t'ai attendu". Il devient moine de l'ordre des Swamis, fait la connaissance de nombreux saints de l'Inde, ouvre une école de yoga à Ranchi, obtient un diplôme universitaire.
En 1920, Yogananda a l'Amérique en vision, avec des visages qu'il verra effectivement plus tard. Il reçoit peu après l'invitation du délégué de l'Inde au Congrès International des Religions à Boston. Sri Yukteswar lui demande d'y aller. Babaji lui apparaît enfin, dans la maison familiale: "Oui, je suis Babaji [...] Suis les ordres de ton guru et va en Amérique. Ne crains rien; tu seras protégé. Tu es celui que j'ai choisi afin de répandre en Occident le message du Kriya. Voici de longues années, j'ai rencontré ton guru Yukteswar à la Kumbha Mela. Je lui annonçais alors que je t'adressais à lui pour qu'il te forme."
Sri Yukteswar lui dit encore avant le départ: "Oublie que tu es né parmi les Hindous, mais n'adopte pas pour autant toutes les manières des Américains; prends ce qu'il y a de meilleur dans les deux peuples. Tous ceux qui t'aborderont avec foi, en cherchant Dieu, seront aidés. [...] Ta puissance sur les âmes sincères sera très grande. Partout où tu iras, même dans les solitudes, tu t'attireras des amis."
Le voyage en paquebot dure deux mois; à son arrivée, Yogananda est reconnu et donne déjà des conférences. Après le congrès de Boston, il reste finalement, donnant cours et conférences, vivant des dons de généreux étudiants. Il s'établit en 1925 à Los Angeles, où il fonde une école que des dizaines de milliers d'étudiants américains fréquentent.

 

 

En 1935, il entend intérieurement son Maître: "Reviens dans l'Inde. Je t'ai patiemment attendu pendant quinze ans. Bientôt, je vais quitter mon corps et voguer sur les eaux de l'Esprit. Yogananda reviens".
Ses amis rassemblent les dons, et il part pour l'Inde avec son secrétaire, en passant par l'Europe, où il rencontre notamment Thérèse Neumann, stigmatisée catholique.
Il reçoit un accueil triomphal à Bombay, puis dans les autres villes où il passe, et enfin, retrouve son Maître Sri Yukteswar avec une émotion très humaine. Il est reçu par de nombreuses personnalités hindoues.
Son Maître lui donne le titre de Paramahansa puis lui dit: "Désormais, mon oeuvre sur cette terre est achevée; c'est à toi de la continuer. Désigne-moi un successeur à mon ashram de Puri. Je remets tout entre tes mains." Sri Yukteswar meurt alors que Yogananda est à la Kumbha Mela , pensant rencontrer Babaji. Yogananda reçoit intérieurement la mort de son Maître. Quelques mois après, Sri Yukteswar ressuscite devant Yogananda quelques heures "Mon fils, désormais tu as entièrement compris que je suis ressuscité par décret divin...", et lui apprend sa mission dans "l'au-delà", dont Yogananda ne donne que quelques éléments.

 

 

Yogananda voyage en Inde, rencontre Gandhi, Ananda Moya Ma et bien d'autres êtres remarquables, comme une femme yogi qui ne mange pas.

 

 

Il repart en occident en septembre 1936, Angleterre puis Etats Unis où il retrouve son école transformée.

 

 

Il poursuit alors la mission qui lui a été demandée, prolongeant ainsi le travail de Swami Vivekananda (mort en 1902, qu'il n'a connu qu'à travers des amis et son oeuvre) d'une manière plus ciblée.

 

 

En 1952, sortant d'une retraite dans le désert, Yogananda fait savoir à son entourage que "son oeuvre était terminée".

 

 

 

 

Mort de Yogananda

 

 

Le 7 mars, il participe, à titre de conférencier invité, à une soirée en l'honneur de l'ambassadeur de l'Inde aux Etats-Unis. Il conclut son discours par un extrait de son poème My India:

 

 

"Là où le Gange, les forêts, les cavernes de l'Himalaya et les hommes rêvent de Dieu. Je suis sanctifié, mon corps touche ce sol".

 

 

Un sourire de béatitude envahit son visage et le grand yogi tombe à terre.

 

 

Yogananda était en bonne santé. Il était entré dans l'état de "mahasamadhi" qui est la "sortie finale" volontaire et consciente des grands yogis. La décision de garder le corps à la morgue de Los Angeles pour que des disciples venus précipitamment de l'Inde puissent le voir une dernière fois, a permis de constater l'incorruptibilité de son corps. "L'absence de tout signe visible de décomposition du corps de Paramahansa Yogananda, même 20 jours après son décès, présente le cas le plus stupéfiant de nos annales [...]." C'est la déclaration que signait le directeur du cimetière américain de Glendale.
Yogananda était parfaitement au courant de cet état, il cite en particulier dans "Autobiographie d'un Yogi" les cas de Sainte Thérèse d'Avila et de Saint-Jean-de-la-Croix.
L'ambassadeur de l'Inde aux Etats Unis a déclaré: "Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous ait eu envie de pleurer. C'était avant tout un sentiment d'exaltation, l'impression d'avoir été le témoin d'un événement divin."

 

 

Informations complémentaires sur Yogananda

 

 

Selon les informations du Maître de Benjamin Creme, Yogananda était un avatar ; âme de 2ème rayon, il avait une personnalité de 4ème rayon, un corps mental de 6ème rayon et un corps astral de 6ème rayon également.

 

 


Bibliographie

 

 

"Autobiographie d'un Yogi" de Paramahansa Yogananda, éditions Adyar

 

 

 

 

Publié dans yoqi

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Commenter cet article
J
Excellent livre à ne pas manquer !  Il se lit comme un roman.                 Il est source d\\\'inspirations, d\\\'espoirs, d\\\'enseignements et d\\\'un parcours spirituel rêvé. Pourtant il est le réel reflet de la vie de cet Etre  Lumineux. Merci Yogananda.  <br />  
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